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Études

Mémoire de HMO

 

Précédemment je me suis déjà intéressée aux matériaux locaux, bio-sourcés et à la construction bioclimatique adaptée au milieu in situe du projet. D'une certaine façon il s'agissait de la théorie. Quand est-il de la pratique ?

 

Quelle pratique peut mettre en place l'architecte pour valoriser sa responsabilité envers les matériaux, leurs ressources et l'usage qu'il en fait ?

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À partir de cette question j'ai donc présenté des expériences et des cas rencontrés pendant ma MSP et les alternatives que je propose pour arriver à cette pratique. J'ai globalement  établie une série de préconisations à suivre et qui constitue cette nouvelle démarche où le matériau est, par un soucis de consommation d'énergie et de matière limitée, par un soucis d'identité, de propriété physique et de confort bioclimatique,  l'élément déclencheur du projet.

Construire en pays Catalan au XXIème siècle


J'ai écrit mon mémoire de fin d'étude sur le sujet de l'architecture bioclimatique catalane. J'ai voulu confronter mon regard de future architecte au département des Pyrénées-Orientales dans lequel j'ai grandi. Je me suis intéressée à l'architecture vernaculaire catalane et aux matériaux locaux pour leur donner ou redonner une dimension bioclimatique, contemporaine, écologique et culturelle nouvelle. J'ai donc formulé la problèmatique suivante ; " Comment en revisitant des savoirs-faire traditionnels et des propriétés de matériaux locaux contribuer à la réflexion et à la conception d'une architecture catalane bioclimatique et respectueuse de l'environnement ?" Je me suis inspirée non pas directement des techniques de construction vernaculaire mais du processus de construction. Il me fallait montrer que construire avec ce que l'on a de plus proche en répondant aux besoins de confort et de performance énergétique actuels était possible.

Projet de fin d'etude (extrait)

 

Considérons la topographie et l'espace construits comme un instrument de musique qui sonne selon les propriétés spatiales de la ville. Les vides sont alors des espaces musicaux émanateurs d'émotions. Le projet vise à renforcer les liens entre les habitants et leur environnement urbain, naturel, culturel et social, en les sensibilisant à l'écoute de ces espaces musicaux. Jouer avec les ambiances sonores est une façon de créer un sentiment d'unification ou de diversité des espaces publics ainsi que de révéler une identité culturelle propre à la ville. Aussi, le facteur climatique accentue le sentiment de temporalité par le rythme des saisons. Le craquement d'un tapis de feuilles mortes par temps sec ou la couche absorbante d'un manteau neigeux participent à accorder les sonorités de la ville avec celles du paysage.

Formation H21
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Le département H21 (Habiter le monde au XXIème siècle) de l'ENSA-Marseille, m'a permis de me former selon mes attentes à la réflexion soutenable à travers des ateliers de projets et de séminaires où les mots d'ordre sont "mutualisation", "interdisciplinarité" et "débats". Nous étions encadrés par des professionnels avec qui nous avions un véritable échange de connaissances et d'expériences (architectes, ingénieurs, urbanistes, graphistes...) à toute échelle de réflexion. L'objectif des projets, des studio semestriels "relation&soutenabilité" et "réseau&sobriété", est d'envisager un impact positif maximum autour d'une impulsion minimal, un geste architectural raisonné qui engendrent d'autres améliorations sur les usages et l'art de vivre.

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