Julie Bourquard Zaug Portfolio architecture
Architecture bioclimatique
C'est avec l'intention de me former à la conception bioclimatique et au développement durable que je me suis lancée dans les études d'architecture.
Dans mon cursus j'ai appris à rester attentive aux innovations et à les remettre en questions en fonction du contexte d’utilisation.
L'architecture bioclimatique est une entrée en matière du projet et, loin d'être un élément dominant, elle concilie d'autres préoccupations essentielles à notre qualité de vie comme la lumière, le confort, l'environnement, l'esthétique, l'art de vivre ou encore l'identité culturelle.
Assistance suivi de chantier, construction terre, Maroc
South Bioclimatic Life est une jeune société Franco-Marocaine qui a pour ambition de proposer des séjours de formations et de séminaires dans un domaine construit majoritairement en briques de terre locale et autonome en énergie, en eau et en réseau satellite. J'ai suivi le développement du projet bâti comme le projet pédagogique de ce centre international du développement soutenable.
Récemment inauguré, je vais continuer de travailler ponctuellement comme assistante pédagogique dans ce lieu qui mélange haute technologie et savoir-faire ancestral.
Il est un bel exemple d'habitat soutenable ancré dans son paysage et répondant aux enjeux de société actuels dont il faut s'inspirer !
Stages, Solari&Associés et Tjoyas architecture
J'ai choisi volontairement de faire mes deux stages obligatoires dans des agences d'architecture bioclimatique pour acquérir de nouvelles compétences et appliquer les connaissances que j'avais acquises lors de ma formation initiale et de mes recherches personnelles. La dimension humaine du métier que j'y ai découverte est indéniablement l'un des moteurs principaux de ma vie professionnelle.
J'ai notamment travaillé à la conception et l'extension de différentes maisons à basse consommation d'énergie.
Mi-temps en bureau d'étude, G2I, pôle qualité environnementale Celsius
J'ai profité de ma situation d'étudiante en architecture pour travailler à mi-temps au sein d'un bureau d'étude. Je voulais observer leur méthodes de travail, notament en corrélation avec les agences d'architecture, pour comprendre ce que les ingénieurs apportent de précieux aux projets. Avec mon regard d'architecte, cette expérience m'a permise de voir qu'une collaboration réussie avec les bureaux d'études est la clé d'un projet de qualité et que le travail de conception se trouve à une échelle plus large que celle de l'agence d'architecture. Les ingénieurs ne devraient pas travailler pour "corriger" les choix des architectes, à contre-coeur, mais renforcer le projet par leur savoir et leur démarche complémentaire.
Formation H21
Le département H21 (Habiter le monde au XXIème siècle) de l'ENSA-Marseille, m'a permis de me former selon mes attentes à la réflexion soutenable à travers des ateliers de projets et de séminaires où les mots d'ordre sont "mutualisation", "interdisciplinarité" et "débats". Nous étions encadrés par des professionnels avec qui nous avions un véritable échange de connaissances et d'expériences (architectes, ingénieurs, urbanistes, graphistes...) à toute échelle de réflexion. L'objectif des projets, des studio semestriels "relation&soutenabilité" et "réseau&sobriété", est d'envisager un impact positif maximum autour d'une impulsion minimal, un geste architectural raisonné qui engendrent d'autres améliorations sur les usages et l'art de vivre.
Un couloir écologique
Ce projet a été conçu en groupe dans le studio H21 encadré par Jean-Marc Huygen. Après l’analyse du quartier de la Belle de Mai, nous devions choisir un lieu d’intervention de notre geste architectural minimum qui influencerait une série de changements positifs sur la vie du quartier. Nous avons redessiné la rue Guibal, dont les trottoirs sont envahis par le parking sauvage, pour la rendre plus sécurisée et végétalisée. Une ligne de verdure sillonne la rue en fonction des différents évènements qu’elle rencontre comme les croisements, les murs de soutènement, la lumière ou les entrées de bâtiments. Elle est continue, même si elle s’efface visiblement par endroit, pour constituer un corridor écologique pour la biodiversité. Le scénario envisage que des ramifications pourraient s’emparer d’autres rues et relier les espaces vert de la ville selon le même principe d’adaptation morphologique.